Nous voici à Canterbury, à la gare de l’Est, une petite gare de deux voies.
Il est 13h, et nous n’avons pas encore déjeuné. L’hôtel ne nous donne accès à notre chambre qu’à partir de 14h. Si la gare principale de la ville, celle de l’Ouest située en plein centre, disposait de casiers à bagages, nous aurions pu commencer notre visite sans attendre. Malheureusement, ce n’est qu’une gare de taille moyenne dans une petite ville.
Nous décidons tout de même de tenter notre chance à l’hôtel, situé à 500 mètres de la rue principale. Les codes d’entrée fonctionnent déjà, nous permettant de prendre possession de notre chambre. Après un rapide sandwich, nous sommes enfin prêts à débuter notre séjour.
Façades traditionnelles
Nous commençons par flâner dans la rue principale piétonnière. Nous y découvrons quelques bâtiments à l’architecture remarquable, une statue de Geoffrey Chaucer (le poète que j’ai découvert dans le film « Chevalier« ), un musée à la façade intéressante, ainsi que divers magasins, restaurants et pubs.









Le temps est maussade, ce qui est dommage pour les photos. Au détour d’une ruelle, nous apercevons la cathédrale.
La cathédrale
Désireux de visiter ce monument, nous nous dirigeons vers la cathédrale.
L’entrée est un peu chère, mais le billet est valable pour une année entière, bien que je ne prévoie pas de revenir en Angleterre en 2025. La cathédrale est immense et m’impressionne par la hauteur de sa nef.






Nous la parcourons de long en large, descendons dans la crypte où l’histoire de la cathédrale est racontée au travers d’artefacts racontant l’histoire complexe et souvent violente des relations entre l’Eglise et l’Etat.
Parmi les objets étonnants exposés, citons le bouclier d’Édouard le Prince Noir, une charte du roi Henri II émise cinq ans après le meurtre de Thomas Becket et un document du XIe siècle portant le sceau de cire de Guillaume le Conquérant.
Nous faisons le tour du chœur où un groupe répète pour un concert prévu le soir même. Certaines chapelles sont ornées de couleurs vives, et le sol est parsemé de tombes anciennes.
De petits bateaux en bois nous accompagnent tout au long de notre visite. « Cross-currents » est une exposition de l’artiste Frances Carlile, composée de centaines de magnifiques et délicats bateaux fabriqués à la main. Chaque bateau symbolise le passage éphémère de la vie d’un individu.
Ensuite, nous découvrons dans la Water Tower une autre exposition permanente cette fois qui retrace la vie quotidienne des moines de Canterbury.
A la fin de notre visite, nous sortons à la découverte du cloître et du monument extérieur.




Avec une heure en mois, la nuit tombe vite. Les magasins commencent à fermer. Nous faisons un tour à Primark de poursuivre notre déambulation jusqu’à qu’à trouver un restaurant qui nous attire.
Restaurant roumain « Le Cabana »
Nous découvrons « Le Cabana », un restaurant roumain. C’est l’occasion pour moi de goûter une bière locale ainsi qu’au Bulz, une spécialité à base de polenta, saucisse fumée, crème et œuf. Ce plat ressemble à un mélange entre la tartiflette et le gratin dauphinois. C’est délicieux et très copieux.



Il est temps de rentrer. La journée a été longue depuis Calais, avec le ferry et le train jusqu’à cette ville du Kent. Sur le chemin du retour, quelques flocons de neige tombent, environ un tous les mètres. Rien d’alarmant, mais c’est surprenant car rien ne laissait présager cette neige.
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