10/04/2018
L’adieu à Tokyo
Notre aventure a commencé depuis une semaine. Ce matin, nous quittons notre appartement tokyoïte avec une pointe de nostalgie.
Direction la gare de Tokyo, que nous ne verrons même pas de l’extérieur, pour sauter dans le Shinkansen en route vers Kyoto. Dommage, j’aurais aimé immortaliser ce train au nez si reconnaissable… mais nous aurons une autre chance samedi, quand nous irons à Hamamatsu.
En chemin, le mont Fuji se dévoile, majestueux, sous un ciel dégagé. La photo est signée Thomas.
L’arrivée mouvementée à Kyoto
À Kyoto, c’est le choc : deux valises chacune, trop lourdes, et une gare-labyrinthe où nous cherchons désespérément un escalator ou un ascenseur pour atteindre les quais. Un vrai parcours d’obstacles.
Un dernier train nous attend pour Nijō, puis sept minutes de marche jusqu’à notre hébergement, niché près de Sanjo-dori, une ruelle animée par de petites boutiques.
Un logement traditionnel
Notre guesthouse n’est pas encore ouvert. Alors, nous arpentons le quartier, si différent de Tokyo. Enfin, nous poussons la porte de notre chambre, choisie pour son charme traditionnel. Le futon, en revanche, est un peu… minimaliste. On sent chaque planche sous le matelas fin.
Nijō-jō, première rencontre
Première escapade : le temple de Nijō-jō, que nous admirons de l’extérieur, fermé à cette heure. Demain, nous y retournerons – si la pluie, annoncée par la météo, daigne nous épargner. Au retour vers notre logement, nous visitons le petit santuaire Shinsen’en.
La boutique des nostalgiques
Le soir, une découverte inattendue : au coin d’une rue, une boutique regorge de trésors des années 80. Les fans de Goldorak reconnaîtront l’endroit. Les prix ? Exorbitants. Une figurine avec sa soucoupe volante : 945 €. Stupéfaction.
Le vendeur et moi échangeons quelques mots en gesticulant, entre rires et références à Actarus et Albator. Mon t-shirt de Harlock semble faire mouche : il disparaît au fond du magasin et en revient avec une pièce rare, le Galaxy Express 999, pour seulement 25 €.
Dîner et humour de voyageur
L’estomac cri famine. Nous trouvons un petit restaurant sur Sanjo-dori (juste à côté du magasin de jouets, d’ailleurs). Sans atteindre le niveau du boui-boui familial de Tokyo, le repas fait l’affaire.
Pour finir, une note légère : quand le voyage réserve des surprises, même entre deux temples et un futon trop fin.
Un endroit qui m’apparaît beaucoup plus typique. J’ai adoré ce résumé!