
Plongée dans l’Osaka d’autrefois grâce à un musée original qui mêle reconstitution immersive et technologie moderne.
Je vous ai promis un article lors de notre visite en avril. C’est chose faite 😇.
Lors de notre séjour à Osaka, nous souhaitions découvrir un musée original : le Museum of Housing and Living, ou en français le Musée du Logement et de la Vie.
Pour rejoindre le musée, nous avons emprunté la Loop line (ligne JR), qui dessert en boucle les principaux sites touristiques d’Osaka. Après être sorties à la station Temma, nous avons arpenté la rue commerçante Tenjinbashi qui commençait à peine à s’animer (dédicace au magasin de brosses à dent 🤪. Cette matinée sera entièrement consacrée au musée.
🏢 Un musée au dernier étage
En Europe, un musée d’histoire occupe généralement un bâtiment entier qui lui est dédié. Ici, j’avoue avoir été surprise de le trouver au dernier étage du Centre d’information sur le logement municipal. Cependant, nous sommes au Japon, où l’optimisation de l’espace est une spécialité nationale.

Située au bout de la rue commerçante, une pancarte confirme que nous sommes au bon endroit. Un ascenseur nous conduit au 8e étage, où une dame nous accueille avec la chaleur caractéristique de l’hospitalité japonaise et nous guide vers l’accueil.
💰Un prix plus qu’abordable
Soyons honnêtes : pour 600 ¥ par adulte (soit 3,50€) et 300 ¥ pour les étudiants, il serait dommage de passer à côté. Nous avons d’ailleurs ressenti la même chose pour tous les musées du pays.
Après avoir rangé nos affaires dans les casiers, nous empruntons un escalateur qui nous mène sous les toits.
🏘️ Le village reconstitué : une immersion totale
Nous traversons d’abord un couloir qui offre un aperçu de l’évolution d’Osaka et une vue plongeante sur la rue commerçante reconstitué qui s’apprête à s’éveiller.
Un spectacle lumineux fascinant

Grâce à des effets sonores et lumineux sophistiqués, le ciel du village évolue progressivement, passant de l’aube au crépuscule puis à la nuit. Ce cycle d’environ 30 minutes recrée l’atmosphère d’une journée complète. Entre soleil et orage, nous voilà transportées dans l’Osaka du XIXe siècle.
Exploration interactive des bâtiments
Nous pénétrons d’abord dans le bain public. Après avoir retiré nos chaussures, nous découvrons l’espace pour se changer et ranger ses affaires dans des casiers en bois. Un petit comptoir est installé à l’entrée de la salle de bains. Une vidéo de 15 à 25 minutes, sous-titrée en anglais, explique le rôle et l’histoire des bâtiments. Les explications sont agrémentées de légendes et d’anecdotes comiques japonaises. La vie est décrite comme paisible à cette époque.
Une approche participative
Chaque bâtiment propose des explications multilingues sur des feuilles volantes que le public peut ramener avec lui. Celles-ci sont parfois accompagnées de schémas. L’approche du musée est résolument interactive. Nous pouvons notamment louer des yukata (tenue traditionnelle en coton, plus simple à porter que le kimono).

Nous explorons l’intérieur des échoppes : ancienne pharmacie, salle de réunion des citoyens, arrière-boutiques avec cuisines et logements des propriétaires ou employés. À chaque fois, il faut retirer ses chaussures selon la coutume japonaise pour pouvoir marcher sur les tatamis. Le magasin de jouets met à disposition quelques jeux anciens que nous pouvons tester librement.
Une exploration libre et stimulante
En déambulant dans les ruelles, il est parfois difficile de savoir où nous avons le droit de passer. Les limites ne sont pas toujours évidentes, mais cette « confusion » constitue en réalité un atout majeur. Cette conception subtile nous pousse à scruter chaque recoin et à nous interroger sur chaque passage. Plutôt que de suivre passivement un parcours balisé, nous devenons de véritables exploratrices, rendant la découverte plus authentique et personnelle.
🏙️ L’évolution moderne d’Osaka
L’expérience ne s’arrête pas au village de l’époque d’Edo. À l’étage inférieur, nous découvrons la seconde partie du musée, consacrée à l’évolution d’Osaka durant les ères Meiji, Taisho et Showa, jusqu’aux années 1950-60. Le concept de présentation change : notre participation devient plus visuelle et technologique.
Un parcours à organiser
Le début a été assez déroutant. Dans quel ordre aborder les différents modules ? Il n’y a pas de suite logique évidente entre ceux du centre et ceux des murs. Heureusement, des QR codes fournissent des informations en anglais.
Des dispositifs ingénieux
Au centre, une immense carte d’Osaka permet de se repérer et de localiser le château ou la gare. Tout autour, quatre vitrines illustrent la modernisation de quartiers emblématiques comme Shinsaibashi et Umeda. Le véritable coup de génie : trois d’entre elles se soulèvent mécaniquement pour se transformer en dioramas, révélant l’intérieur des bâtiments au rythme d’un documentaire.
D’autres sections présentent :
- Les premiers appareils électroménagers des années 1950 (réfrigérateur, grille-pain…)
- Le parc d’attraction construit à la fin du XIXe siècle
- Des scènes évolutives sur la construction d’un pont ou de la gare



Ce contraste est fascinant : le musée oppose brillamment l’immersion sensorielle du village d’Edo à une approche plus intellectuelle et mécanique, prouvant qu’il existe plusieurs façons de rendre l’histoire vivante.
✨ Notre verdict
Le Museum of Housing and Living présente un double intérêt : culturel pour mieux connaître l’histoire japonaise, mais aussi muséographique par sa conception immersive et surprenante.
Pour terminer la visite, une petite table permet de tamponner une feuille calligraphiée avec le dessin du musée. C’est devenu une tradition pour les visiteurs de collecter ces tampons à l’effigie des lieux visités.
📹 Vous êtes un peu curieux ? J’ai fait un petit montage pour d’autres photos et animations.
Alors, serez-vous tentés par ce musée lors de votre passage à Osaka ?
🔗 Pour allez plus loin
Osaka info : https://fr.osaka-info.jp/spot/osaka-museum-housing-living/
Kanpai : https://www.kanpai.fr/osaka/musee-konjakukan-housing-living
Live Japan : https://livejapan.com/en/in-kansai/in-pref-osaka/in-umeda_osaka-station_kitashinchi/spot-lj0010325/#description
🤖 Transparence et sources Le contenu, les opinions et le vécu restent entièrement personnels. Conformément à la réglementation sur l’intelligence artificielle, voici comment cet article a été rédigé : Sources principales : • Expérience personnelle lors de notre visite du musée • Notes détaillées prises par ma fille sur les deux parties du musée • Informations complémentaires synthétisées via NotebookLM à partir de sites de référence Outils d’assistance utilisés : • NotebookLM pour la synthèse d’informations documentaires • Claude.ai pour la relecture, la correction et la structuration de l’article |