Captain America – Brave New World

J’attendais avec impatience de voir ce premier Captain America Sam Wilson car j’adore ce personnage et il mérite d’être mis en avant.

Sam Wilson, Falcon

Sam Wilson a été introduit lors de Captain America and The Winter Soldier. Il a aidé Steve à déjouer les malversations de Hydra et de son chef Alexander Pierce. Il s’est battu contre le soldat de l’hiver avant que Steve découvre en lui son ami d’enfance, James Barnes, dit Bucky, à l’époque où il était prisonnier d’un lavage de cerveau par l’organisme aux 8 tentacules.

Par la suite, avec son exosquelette FALCON, Sam intègre les Avengers et combat au coté de Steve dans Civil War pour défendre Bucky, ce qui lui vaudra un séjour dans la prison maritime du Raft. Libéré par Steve, il sera pendant deux ans en exil jusqu’au combat de Infinity War où il disparait pendant cinq ans. Il reviendra pour le combat final dans Endgame. C’est à la fin de cet opus qu’il reçoit le bouclier des mains de Steve Rogers.

Captain america, un fardeau lourd à porter

Cet héritage est un lourd tribu pour Sam. Il n’est pas vraiment prêt à l’endosser. La série Falcon and the Winter Soldier met en avant ses interrogations, ses doutes, ses capacités à prendre le rôle confié par Steve.

Grâce à Bucky, qui lui aussi doit apprendre vivre civilement sans son ami qui l’a défendu bec et ongles (au final pour l’abandonner) et trouver sa place dans une société qui se souvient trop des actions de quand il était prisonnier, Sam prend confiance en lui, s’entraîne avec le bouclier et comprend que Steve ne peut pas se tromper. Cependant, ce doute reviendra régulièrement dans sa carrière de superhéros.


Attention spoiler


Brave New World

Nous voici donc un ou plutôt deux ans plus tard, dans Brave New World. Sam est confirmé dans son rôle. Il travaille avec l’armée et son coéquipier, Joachim Torres qui a pris en charge les ailes de Falcon. Il répond aux missions avec son costume offert par les Wakandais, un mixte de Captain America et de Falcon. Il s’est bien entrainé et enchaine les scènes de combat avec brio mais nous ne pouvons pas oublier qu’il n’est qu’un simple humain et que même avec ses armures, il est ‘fragile’. Une faiblesse que ses adversaires ont bien intégrée. Il est beaucoup moins hésitant dans ses combats que lors de la série.

Dans ce film, il est confronté à Thaddeus Ross, l’ennemi des super héros. Il est méfiant mais comme ce dernier est devenu Président, il tente de s’en accommoder. Cependant, il n’est pas naïf. Alors que son ami, Isaiah Bradley, lui aussi introduit dans la série, est manipulé pour tuer Ross, Sam s’en aperçoit. Il va le défendre auprès de Ross qui ne veut rien savoir. Cette scène m’a rappelé Steve quand il tentait de protéger coûte que coûte Bucky. Il décide donc de faire lui même son enquête et découvre un complot pour détruire la réputation de Ross. Je ne vais pas rentrer plus loin dans l’intrigue du film.

Mon avis sur le film

D’abord, j’allais voir le film pour Anthony Mackie et son personnage Sam Wilson. J’apprécie beaucoup son humour et surtout son côté négociateur, qui a été très précieux autant avec Steve et Bucky. Mackie a eu beaucoup de critiques aux USA parmi les fans du MCU et des comics et aussi des conservateurs (qui n’ont fait que confirmer depuis le 20 janvier leur haine et leur profond engagement envers le fascisme/nazisme). Mackie est un Black qui endosse le rôle de Captain America, alors même si son personnage est devenu ce superhéros dans les comics, le fait de ne pas être un mâle blanc, ne fait pas des heureux.

Pour moi, Captain America représente beaucoup de choses différentes, et je ne pense pas que le terme Amérique devrait être l’une de ces représentations. Il s’agit d’un homme qui tient parole, qui a de l’honneur, de la dignité et de l’intégrité. Quelqu’un de digne de confiance et sur qui on peut compter.

Anthony Mackie

Voir aussi : https://fr.theroot.com/pas-si-vite-anthony-mackie-clarifie-les-commentaires-1851750455

Cela répond parfaitement au caractère de Steve Rogers qui va défendre d’abord le peuple opprimé contre les tyrans et les brutes. Le film The first Avenger est très clair à ce sujet. Si Steve devient Captain America c’est parce qu’on lui a refusé de devenir soldat et d’aller au front. Pour éviter d’être un cobaye, il va jouer ce rôle pour faire la propagande américaine. Ce n’est certainement pas pour son plaisir.

Ensuite, je souhaitais voir comment ils allaient intégrer Sam après son duo remarquable avec Bucky dans la série. Je comprends qu’ils n’ont pas voulu réaliser un film où Bucky aurait une présence marquée à ses côtés. Le fait que Bucky n’ait pas été choisi comme Captain America fait également partie des critiques du film. Cependant, Rogers a pris cette décision, et comme le dit Bucky dans la série : « Si Steve s’est trompé pour toi, alors il s’est aussi trompé sur moi. »

J’ai appris que Sebastian Stan ferait une brève apparition, malgré ses dénégations lors d’une interview. J’attendais donc ce moment avec impatience. Cependant, j’ai été déçue car j’ai vu le film en version française, et je me suis tellement habituée à sa voix (ainsi qu’à celle de Mackie) que cela a gâché mon plaisir.

Néanmoins, son apparence est identique à celle des extraits du film The Thunderbolts. Il arrive arrive au moment où Sam doute de ses capacités.

You think if you had that serum you’d be able to protect all the people you care about, Steve had it and he couldn’t… (tu penses que si tu avais le serum tu serait capable de protéger les personnes qui comptent pour toi. Steve l’avait et il n’a pas pu…)

Bucky Barnes

Il explique brièvement qu’il s’est lancé en politique. Je me demande comment il a pu passer d’un homme introverti et rongé par la culpabilité pour ses actions en tant que Winter Soldier (dont il n’est pas responsable) à un politicien traversant le continent pour promouvoir ses idées, assister à des bals et autres conférences. Je doute que le film à venir en mai réponde à cette question. Je vais donc attendre les excellentes fanfictions pour obtenir des réponses. Là au moins, leur psychologie, leurs doutes, leur cheminement seront mieux décrits. Ah au fait Sam, Bucky n’a pas 101 ans. Si on ne compte pas les 5 ans de Blip, il approche plutôt des 109 ans.

Enfin, Harrison Ford reprend le rôle de Thaddeus Ross, succédant à William Hurt, et il s’en sort bien pour un homme de 82 ans. Cependant, il est regrettable que la photo où il apparaît avec sa fille Betty (probablement prise avant « L’Incroyable Hulk ») ne montre pas William Hurt, mais un Harrison Ford moustachu qui m’a plutôt rappelé Hitler (ce qui n’était certainement pas intentionnel dans le contexte actuel).

Le Hulk rouge ne ressemble à Ross que par son visage ; le reste est une copie du Hulk vert. On ne peut pas dire non plus qu’ils se souviennent de la difficulté à le vaincre, même Sam se trouve démuni, et son armure en vibranium ne résiste pas.

En résumé

Je reverrai ce film en VO pour mieux apprécier le jeu des acteurs. Ce n’est pas que les doubleurs n’ont pas fait du bon travail, mais Harrison Ford a 80 ans et éprouve des difficultés à s’exprimer en public (comme on peut le voir dans ses interviews et aux Golden Globes). J’ai plutôt entendu une voix qui semblait 20 ans plus jeune. De plus, je n’arrivais pas à associer le timbre français de Mackie avec sa voix originale, qui a toujours une intonation joyeuse.

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