09/04/2018
Avant de quitter Tokyo, nous faison une dernière en deux temps : une balade apaisante dans le parc Inokashira, puis l’immersion dans l’univers enchanteur du musée Ghibli. Entre ces escapades et un dernier détour par Akihabara, Tokyo nous offre ses derniers éclats avant notre départ pour Kyoto.
Une matinée au parc Inokashira
Le soleil est généreux, mais une brise légère tempère l’air. Nous commençons la journée par une promenade dans le parc Inokashira, un écrin de verdure en plein Mitaka. Les allées ombragées, le sanctuaire caché et ses espaces propices au Tai-chi du matin nous rappellent que Tokyo sait aussi se faire discrète. Une pause bienvenue avant l’effervescence à venir.
Plongée dans l’univers Ghibli
À quelques pas du parc, le musée Ghibli nous attend. Les billets, réservés via l’agence Keikoku pour éviter la ruée des réservations (ouvertes seulement le 10 du mois précédent) sur le site même, se révèlent un investissement judicieux.
Dès l’entrée, le musée déploie ses couleurs et sa poésie : un court-métrage inédit avec la voix de Miyazaki en fond sonore, des expositions sur les croquis originaux et les storyboards, et une reconstitution du bureau du maître.
L’exposition temporaire, consacrée à la nourriture dans les films, ajoute une touche gourmande à la visite. Cependant, pour un studio dont les films traversent les frontières et touchent le monde entier, l’absence quasi totale de traductions anglaises sur les cartels est une vraie déception. Comment ne pas regretter que cette immersion, si riche visuellement, reste en partie inaccessible à ceux qui ne maîtrisent pas le japonais ?
Pause déjeuner à Mitaka
L’estomac cri famine après tant de merveilles. Nous testons un petit restaurant local, où la commande se fait via un distributeur automatique – une expérience typique, entre praticité et curiosité.
Dernier détour par Akihabara
Le train nous ramène vers Akihabara, ce quartier où les buildings futuristes côtoient des immeubles de deux ou trois étages. Contrairement aux clichés, Tokyo n’est pas une jungle de gratte-ciels : la plupart des habitations et commerces s’élèvent sur trois ou quatre niveaux, ponctués çà et là de quelques tours selon les quartiers.
En journée, Akihabara semble presque sage, loin de son agitation nocturne. Nous en profitons pour un dernier achat – parce qu’on ne refuse rien à sa fille ! – avant de rentrer, épuisés mais ravis, dans notre petit restaurant habituel.
Un clin d’œil à une amie canadienne, glissé entre deux rayons de boutiques high-tech.
Demain, Kyoto
Les valises sont presque bouclées. Demain, ce sera un nouveau décor : Kyoto, ses temples et ses jardins zen.
Plein d’étoiles dans les yeux, de bonnes choses dans l’estomac et des kilomètres dans les jambes.
Bisous et bonne suite pour le reste de l’aventure.