Les 4 fantastiques : premiers pas

Les 4 Fantastiques revisitent leur mythe : entre rétro-futurisme et famille parfaite, Marvel ose un pari audacieux mais trop lisse.

1964, Terre-828. Galactus, dévoreur de mondes, menace la Terre et l’enfant à naître des 4 Fantastiques. Leur dilemme est cruel : sauver la planète ou protéger leur fils ? Science contre instinct parental : leur cohésion sera-t-elle assez solide pour défier les lois de l’univers ? Ce Marvel explore un conflit inédit où la famille devient une arme contre les lois cosmiques.

Mon rapport aux Quatre Fantastiques : entre nostalgie et curiosité

Ma première rencontre avec les 4 Fantastiques remonte aux dessins animés des années 1990. Le film de 2005, lui, m’avait marquée grâce à Chris Evans : son Johnny Storm, mélange d’arrogance et de charisme, était irrésistible.

Pourtant, la licence ne m’a jamais vraiment conquise. C’est leur brève apparition dans Thunderbolts (2025), annonçant Doomdays, qui a ravivé mon intérêt. Comment Marvel comptait-il les réinventer ? comment s’intégraient-ils dans ce nouveau Marvel, post-Endgame et post-Thunderbolts et qu’annonceraient-ils pour la suite?

Un rétro-futurisme qui joue des contrastes

Le film plonge dans un univers où les années 1960-1970 côtoient une science futuriste. Les meubles en Formica et les téléphones à cadran ☎️ coexistent avec des écrans holographiques et des robots domestiques. L’esthétique, loin du high-tech classique du MCU, rappelle les comics originaux.

Ce contraste entre rétro et futurisme est plaisant. Imaginez une poussette en bois des années 1960, aux roues en caoutchouc et aux barres chromées, garée près d’un robot aux lignes ultra-modernes 🤣. L’effet me rappelle étrangement le TVA dans Loki (2021), mais en plus épuré.

Là où le TVA misait sur un kitsch orange et bureaucratique, avec ses dossiers-papier, Les 4 Fantastiques optent pour des tons froids et lumineux. Le résultat évoque les couvertures des comics des années 1960, entre nostalgie et modernité.

On n’est ni dans le réalisme du MCU, ni dans la dystopie d’un WandaVision. Mais dans un entre-deux : un monde où la technologie existe, mais où elle reste humaine, presque artisanale.

Une famille héroïque, trop parfaite pour être vraie ?

Stan Lee les décrivait comme la « première famille de super-héros », et le film s’y attarde. Tout gravite autour de Franklin, leur enfant tant attendu, dont la protection devient une obsession collective. Au Baxter Building, chaque détail le prouve : HERBIE sécurise les prises, Ben se cogne contre les barrières de sécurité, et Johnny serait prêt à mourir pour lui.

Sue, face à la colère mondiale, transforme leur refus de livrer Franklin en un plaidoyer poignant. « Nous avons toujours défendu la Terre, mais nous ne renoncerons pas à notre famille. » La population, d’abord hostile, se range à leurs côtés. Quand Reed propose son plan de téléportation planétaire, les nations entières collaborent – financement, main-d’œuvre, logistique. Un soutien sans faille, bien loin des Avengers traqués ou des X-Men haïs.

Leur QG n’est pas une forteresse secrète ou ultra sécurisée, mais un lieu ouvert où les chefs d’État frappent à la porte et où les enfants rêvent d’une photo. Leurs rares tensions, comme le différend entre Reed et Sue sur la sécurité de Franklin, se résolvent en deux répliques, par le dialogue et la compréhension mutuelle.

Pourtant, cette harmonie semble trop lisse. Dans un MCU où les héros sont tantôt idolâtrés, tantôt rejetés (Capitaine America traqué, Stark controversé, Spider-Man masqué), les 4 Fantastiques apparaissent comme une famille trop parfaite. Leur monde manque de contradictions, de cette faille qui les rendrait profondément humains, même si la scène du siège auto montre le contraire.

Je souris devant leur dynamique, j’admire leur unité… mais je ne m’accroche pas.

Conclusion : entre fidélité et frustration

Ce film est probablement le plus fidèle aux comics que Marvel ait jamais produit. Mais cette fidélité même me laisse un goût d’inachevé. Le combat final, où Galactus est vaincu par l’amour maternel, renforce cette impression d’un univers trop sage.

Pourtant, je suis intriguée. Face à cette famille unie, où chaque pouvoir s’emboîte à la perfection (et où Franklin, dès sa naissance, reçoit les dons d’un dieu), les Thunderbolts incarnent l’exact opposé : des marginaux instables, aussi puissants que dysfonctionnels. Comment ces deux équipes cohabiteront-elles dans Doomdays ?

Reed, scientifique méthodique, pourra-t-il gérer les égos explosifs de Val, Ghost ou US Agent ? Sue, diplomate née, parviendra-t-elle à unifier des anti-héros qui se détestent presque autant qu’ils haïssent leurs ennemis ? Cette opposition promet des étincelles. Et ça, je veux le voir.

🔗 Articles complémentaires

Les 4 Fantastiques – Premiers pas : Une bande annonce 100% rétro et autres curiosités de la Terre-828 !

The Refreshing ‘Fantastic Four: First Steps’ Strives to Solve the Heroic Sacrifice Equation

Wikipedia – Les 4 fantastiques : premier pas

Idées et analyse personnelles, structure et reformulation IA

Partagez

One thought to “Les 4 fantastiques : premiers pas”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *