Résumé
Née dans une famille d’illustres pilotes des Highlands, Morag MacIntyre a toujours su qu’elle passerait, elle aussi, sa vie dans les nuages. Pourtant, après un accident traumatisant, elle ne parvient plus à monter dans un cockpit.
Mais lorsque son grand-père malade lui demande de gérer MacIntyre Air, le service de transport insulaire dont dépendent de nombreux habitants, elle accepte de revenir sur sa terre natale le temps de sa guérison. Morag prend alors les commandes du vieil avion à hélice familial pour assurer les livraisons, jusqu’au jour où une terrible tempête l’oblige à atterrir sur une île isolée avec pour seul habitant un ornithologue bourru.
Mon avis
Ce dernier livre parut en livre de poche ne m’a pas convaincu par rapport aux précédents. Nous retrouvons l’Ecosse, et surtout les îles du Nord. Cette fois, la narratrice a un job qui lui plait, elle sait où elle veut aller et ne se pose pas trop de questions existentielles. Pourtant un événement tragique va bouleverser cette vie bien réglée. Pour la sortir de sa peur, son grand-père monte un stratagème pour la faire revenir dans son pays natal et retrouver le plaisir de voler sur des petits avions.
Morag ne veut pas se laisser tenter bien que ses souvenirs d’enfance remontent à la surface et qu’elle devient un peu nostalgique. Alors qu’elle n’est là que pour un court séjour, impatiente de reprendre son activité de pilote sur des longs courriers, elle est à nouveau confrontée à son traumatisme. Cette fois, elle est seule à prendre les décisions et le résultat positif (si on peut dire) de cette nouvelle catastrophe lui redonne l’espoir sur sa vie professionnelle. Mais avant de retourner vers sa nouvelle promotion avec une meilleure confiance en elle et en son avenir, elle doit supporter l’ermite ornithologique venu se réfugier dans l’île d’Inchborn. La cohabitation n’est pas facile jusqu’au moment où la féérie de l’île fasse son effet.
Concernant la perception que j’ai des personnages, l’héroïne était supportable avant son arrivée à Inchborn cependant dès qu’elle est en contact avec Grégor, c’est comme si son mauvais caractère prenait le dessus. Entre celle qui ne vit que par la science et la logique et celui qui vit au jour le jour sans trop s’inquiéter du lendemain, nous assistons à des scènes cocasses où se mêlent malentendus et incompréhensions.
Dans les précédents livres, en plus du couple principal, nous voyons un peu aussi la vie des autres personnages. Ici, sur la deuxième moitié du livre, nous avons plutôt un huit-clos, avec un couple qui doit apprendre à vivre sans le matériel moderne pour quelques heures. Ce n’est pas évident surtout que Morag s’inquiéte pour son petit avion, l’avenir de l’entreprise familiale et le dernier test pour vérifier qu’elle est capable de devenir co-pilote de longs courriers.
La fin est un peu bâclée, je trouve. Les solutions se dénouent et au final tout le monde y retrouve son compte. Je suis restée sur ma faim.