11 avril 2025
Distance parcourue : 2,3 km

Aéroport de Frankfurt
Prendre l’avion quand on n’a pas l’habitude, c’est toute une aventure. Déjà la veille, lors du check-in en ligne, j’ai mal renseigné la nationalité de ma fille.
Ayant la double nationalité, avec un passeport différent de son pays de naissance, il est facile de se tromper. Résultat : malgré ma correction, le dépôt de bagages n’a pas reconnu son QR code. Heureusement, nous étions en avance de deux heures, et le problème a été rapidement résolu au comptoir.
Après un petit en-cas, j’étais pressée de passer les portiques de sécurité. Il faut suivre le mouvement, et le personnel est là pour guider. Pas forcément très sympathique, mais pas brusque non plus. J’ai eu droit à une fouille plus détaillée de mes chaussures à cause des languettes d’accroche. Ensuite, c’est l’attente devant la porte d’embarquement, avec un retard accumulé de 45 minutes. C’est long.


Dans l’avion
Enfin, une fois dans l’avion et après son envol, le personnel commence ses petits soins : snacks, boissons, repas, puis lumières tamisées avant de nous plonger dans le noir pour 60 % du trajet. J’avais le souvenir d’avoir eu froid lors de mon premier voyage, mais cette fois-ci, j’étais bien. Je me félicite d’avoir pris mon coussin de siège. Pour l’avoir testé en attente la sortir de l’avion, je ne sais pas comment j’aurais supporté la dureté de l’assise. Brrr.
Nous avons eu le temps de regarder « The Wicked » (si j’ai le temps, je donnerai mon avis) et un peu « Emilia Perez », mais j’étais encore trop endormie pour comprendre (l’espagnol et l’anglais qui n’était pas sous-titré). Nous avons rencontré pas mal de turbulences au-dessus de l’Asie. Mon estomac était à sa limite. Le petit déjeuner a été servi une heure avant l’atterrissage.
L’avion est équipé de caméras sous le fuselage et à l’avant. Nous avons suivi l’arrivée à l’aéroport face à la mer. Il faisait nuageux mais ensoleillé.




Atterrissage de l’avion
La douane
À nouveau, l’organisation des Japonais fait que tout se déroule assez en douceur, mais je ne peux m’empêcher de stresser. La veille, je nous avais enregistrées sur le site spécifique, mais bien sûr, impossible d’afficher le QR code aujourd’hui. J’ai donc dû remplir à nouveau le formulaire papier. Cependant, grâce à l’automatisation, la vérification du passeport a été rapide. L’attente des valises, par contre, a été plus longue. À la sortie du tunnel où elles arrivaient, un employé les repositionnait correctement, prêtes à être empoignées.
Après avoir rempli un dernier formulaire pour la déclaration des objets électroniques, nous nous sommes dirigées vers l’accueil du JR Pass. Là, tout s’est fait rapidement. La personne au guichet nous a expliquées comment l’utiliser. Il était midi (nous avions atterri vers 10h15). N’ayant pas très faim, nous avons décidé de prendre le train pour Osaka. Et heureusement. Je ne sais pas si c’est parce que nous avons pris celui qui s’arrête à toutes les gares, mais nous sommes arrivés à 17h00 à la gare de Shin-Osaka.


Ensuite, il a fallu comprendre quelle ligne prendre pour rejoindre le quartier de notre logement. Un conseil : au Japon, Google Maps ne vous donnera pas forcément la bonne adresse. Nous avons tourné plusieurs fois dans le quartier avant de demander de l’aide à deux femmes qui tenaient un petit izakaya.



Enfin, nous voilà installées. La douche fut la bienvenue pour enlever la crasse des heures d’avion et la transpiration des dernières heures. Nous avons décidé d’aller manger dans un restaurant près de la gare, ce qui m’a permis de parler un peu (vraiment un peu) japonais.





Nous n’avons pas traîné ce soir. J’espère que notre nuit sera réparatrice, malgré le bruit du train et le matelas à ressorts, ce n’est pas gagné.
Quel périple!