Woman

Woman est un drama qui prend la place ex equo avec Boku no ita jikan.

Ce drama en 11 épisodes est un hymne à la mère. 

Les mouchoirs sont de sortie à chaque épisode. C’est émouvant, trop même. J’avais toute une revue dans ma tête pour en parler mais au moment d’écrire, les mots se perdent.

Voilà donc l’histoire d’Koharu, mère célibataire de deux enfants en bas âge, Nozomi et Riku. Son mari, Shin, mort dans un tragique accident de train, un mois avant la naissance de leur deuxième enfant, est le moteur de l’histoire, celui qui lui permet de vivre et de continuer d’avancer pour l’amour de ses enfants, mais aussi qui sera la cause de la réconciliation ou non d’Hokaru et de sa mère. Pour continuer à élever ses enfants et subvenir aux dépenses familiales, Koharu reprend contact avec sa mère qu’elle n’a pas vu depuis 20 ans, suite au divorce de ses parents. La relation mère/fille n’avait jamais été proche et la distance se fait ressentir. Sachi, la maman, a refait sa vie avec Monsieur Paresseux (surnom donné par Nozomi) et a une fille de 20 ans. Elle en veut à sa fille d’avoir privilégié son père ; la fille en veut à la mère de l’avoir abandonner. Petit à petit, la relation se reconstruit malgré le drame qui a marqué toute la famille.

Nous voyons ici trois, non quatre relations mère/enfant. Koharu est une mère qui se bat pour garder ses enfants coûte que coûte avec elle, allant de petits emplois en petits emplois jusqu’à mettre sa fierté de côté pour renouer avec sa mère, au début uniquement dans le but financier. Sachan est une femme battue qui a abandonné sa fille parce qu’elle pensait que cette dernière la détestait et qui s’en veut d’avoir fui ainsi à ses responsabilités. Nous voyons aussi un autre couple qui se bat pour la garde de leur enfant, cette mère laisse son enfant à la garde de son ex mari pour le récupérer à la fin. Et enfin, la mère de Shin, mère célibataire qui en a voulu à son fils à cause des regards de la société et qui au final, l’a aussi abandonné.

Ces mères ont chacune leurs faiblesses et leurs forces dans une société qui refuse parfois de les reconnaître comme tel.

On peut admirer le rôle parfait de l’actrice, Mitsushima Hikari, qui, par son jeu émouvant et convaincant, nous fait découvrir cette mère portée par l’amour de son mari et de ses enfants ; les enfants et leur expression ; la grand-mère partagée entre la fille ainée et la cadette, le beau-père qui souhaite à tout prix renouer toute la famille ; et bien sûr les flash back avec Oguri Shun (Shin).

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