Le départ à l’aéroport s’est déroulé sans encombre. La déclaration de mes achats en tax-free s’est résumée à un simple scan du passeport, et le check-in via l’application a évité toute file d’attente.
Les valises ont été embarquées en 10 minutes. Nous avons donc eu deux heures pour faire nos derniers achats et passer la douane. Ce que j’apprécie au Japon, c’est que même dans des lieux comme l’aéroport ou une gare, les prix des produits, qu’ils soient alimentaires ou souvenirs, n’augmentent pas de manière inconsidérée. Les convenience stores présents offrent des prix raisonnables, contrairement à l’Europe où ils peuvent doubler.
Nous avons fait nos derniers achats de cadeaux et attendu l’embarquement. Cette fois, nous étions séparées d’une rangée, l’une derrière l’autre. Installées au niveau des ailes, nous avions plus de confort pour les jambes. Le vol s’est bien passé, sans turbulences. Nous avons survolé le détroit de Béring, l’Arctique, une partie du Groenland, avant de rejoindre la Norvège et le Danemark. La récupération des bagages s’est également déroulée sans souci.
Mais ensuite, les choses se sont compliquées. Nous sommes arrivées à temps pour prendre le dernier train pour Liège. C’est là que j’ai commencé à regretter le Japon. Le train avait 20 minutes de retard, ce qui nous a laissé le temps d’acheter nos billets. Le prix avait augmenté de 100 € car je ne voulais pas acheter à l’avance sans connaître le temps nécessaire entre la sortie de l’avion et la récupération des bagages. Le retard s’est prolongé à 50 minutes. Impossible de réserver des places, nous avons donc voyagé debout. Heureusement, nous étions à côté du wagon-restaurant et avons pu nous y installer. Puis, le train s’est arrêté pendant au moins 30 minutes à cause d’un problème technique. Les Allemands ont pris la situation avec humour, se moquant gentiment de leur propre système de transport. Le barman nous a même distribué des chocolats.
Bref, c’est à 1h du matin que nous avons enfin pu nous écrouler dans notre lit après une bonne douche.